mardi 11 mars 2014

Une ministre (et la politique d'austérité) à Mériel

Par Jean-Michel Ruiz
La ministre Cécile Duflot est venue aujourd'hui soutenir la liste de la majorité présidentielle, c'est tout à fait normal. Une ministre, mais quoi de neuf pour les Mériellois ? Rien... Si ce n'est une politique d'austérité pour les communes aggravée par les récentes décisions de ce gouvernement.
En effet, on évalue à quelque 10,5 milliards d'euros la diminution programmée des dotations aux collectivités locales d'ici à 2017... Cela représente 10% des concours de l'État !
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Les communes sont asphyxiées en amont, par la baisse de ces dotations, et en aval par la hausse des dépenses (et là je pense notamment à la réforme des rythmes scolaires, quoi qu'on en pense sur le fonds c'est d'abord une belle opération de transfert de charges !!!)
C'est un coup porté contre les citoyens par le biais de leurs services publics de proximité, c'est aussi un coup porté contre l'activité dans notre pays, les collectivités territoriales étant un moteur majeur de l'activité.
L'austérité a des conséquences directes pour les Mériellois: en 2011, elle a contraint la municipalité à augmenter notablement les taux d'imposition.
Aujourd'hui, elle nous amène à envisager un budget à moyen constant (c'est à dire en baisse si l'on tient compte des nouveaux rythmes scolaires, des besoins qui émergent pour le service jeunesse, de l'augmentation de la population, de l'inflation, etc.)
Si la commune parvient (encore) à équilibrer son budget, elle va être de plus en plus confrontée à des choix difficiles, voire à l'impossibilité de maintenir l'ensemble des services rendus à la population.
C’est donc une soumission à cette politique et à ceux qui la portent à laquelle on vient d’assister ce jour. Une continuité quand on se rappelle que la municipalité actuelle a accueilli en grande pompe Nicolas Sarkozy, l’un des spécialistes des politiques d’austérité, lors d’une rencontre réservée aux membres de l’UMP.
Les choses sont au moins claires. Les Mériellois ont besoin d’  « élus de combat » pas de « VRP » des politiques gouvernementales successives qui cassent notre ville sans parler de l’intercommunalité. En votant pour la liste « Mériel Ensemble », ils sont sûrs d’avoir à leurs côtés, durant tout le mandat, des élus qui défendront les intérêts individuels et collectifs des habitants.

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